Falaise-Chambois
|
Retour page d'accueil : cliquez sur le logo
Problèmes
de Repérage |
cliquez sur l'intitulé des cases pour accéder au sujet
Si vous n'avez jamais circulé sur les petites routes du Pays d'Auge, vous ne pouvez savoir à quel point, il est facile de s'égarer. Les chemins creux empêchent toute visibilité. Les reliefs se ressemblent tous ... les petits bois, les paturages avec leurs pommiers, aussi !
En tant que chef de char, Jean Car se rappelait de repères plus ou moins précis ... mais n'avait aucune connaissance des cartes d'état-major, des cartes routières. Sa visibilité étant réduite, il avait l'habitude de la définition des objectifs en terme de "l'arbre en boule à 9 heures", "le clocher à midi" ou "la corne du bois à 15 heures". La définition d'objectifs en terme de cotes (262), de point géodésique défini (437558) restait du domaine de l'état-major, du commandement.
Pour illustrer notre propos, nous avons résumé les pratiques utilisées par la 2° DB … qui, à peu de choses près, étaient similaires pour toutes les unités engagées sachant qu’il ne faut pas oublier les problèmes de validité des cartes (Les Champeaux au lieu de l'Hotellerie Faroult) et de langue.
Nous avons remarqué que Chambois était à la limite de 2 cartes d’état major et des cartes militaires des alliés.
Ainsi le champ d’activité du Groupement Tactique de Langlade du 19 août (Mortrée, Medavy, Exmes, Villebadin, Omméel) ne se trouve pas sur la carte de Chambois. Ce point aura son importance compte tenu des noms communs à plusieurs hameaux à quelques kilomètres de distance ... sur deux cartes différentes (Mimbéville, ….)
La carte d'Etat Major commune aux troupes alliées est à l'origine de nombreux problèmes compte tenu de l'uniformité des informations présentées, sans rapport avec la réalité :
- des lieux dits sont signalés comme des villages, d'autres plus importants, de nombreux village manquent,
- la représentation des chemins illustre parfaitement les difficultés de repérage,
- le nombre de côtes de même altitude explique certaines erreurs.
La comparaison des deux cartes permet de constater que les numéros pour référencer les localisations sont différents.
Compte tenu des différences d'informations, passer de l'une à l'autre était semble-t-il indispensable et présentait une source de difficultés non seulement de repérage, mais aussi de communication.
Pour retrouver le point de rencontre évoqué par Jean CAR, il nous a fallu consulter 4 cartes : le champ d’activité du Groupement Tactique de Langlade du 19 août (Mortrée, Medavy, Exmes, Villebadin, Omméel) ne se trouve pas sur la carte de Chambois.
Ce point aura d’autant plus d’importance que des dénominations sont communes à quelques kilomètres de distance ...
Pour accentuer ces difficultés, il faut se rappeler que les locaux avaient éliminé, voire inversé, certains poteaux indicateurs routiers.
cliquez sur l'intitulé des cases pour accéder au sujet