Falaise-Chambois

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Près de 60 ans après les faits, la Résistance suscite toujours un grand Intérêt et de nombreuses interrogations.

La Résistance en est avant tout le refus de l'occupation allemande et de la présence de l'idéologie nazie. Elle doit faire face à une propagande très active, à de nombreux collaborateurs.

La France est alors coupée par une ligne de démarcation. Au sud, elle est placée sous le gouvernement du maréchal Pétain. Les Allemands en sont absents C'est la zone libre. Au nord, elle est occupée par les troupes allemandes, mais l'administration française est mise à leur service.

Résistance et Clandestinité

La question de l'engagement dans la Résistance reste une des questions les plus complexes. La Résistance est un combat volontaire et clandestin contre l'occupant, voire les collaborateurs.

L’action se passe au sein d’organisations ou individuellement. D’origine diverses, l’unité n’était pas de mise.

La diversité des actes est une caractéristique de la résistance.

La Résistance est le fruit d’un engagement … plus ou moins précoce.

Liste des réseaux implantés dans l’espace rural bas-normand

Au 15 octobre 1943, on dénombre 6281 résistants en Basse Normandie dont 3350 dans l’Orne, au 1° juin 1944 7021 et 3750.

Dans le département de l’Orne, l’unification des différents mouvements du la Résistance est assez tardive comparée au département du Calvados. A l’annonce du Débarquement, les résistants de l'Orne passent à l’action.

Mais aussi, des collaborateurs.

Certes en nombre limité, mais toujours dangereux … car animés par des intentions plus ou moins intéressées.
Le tableau des 26 mouvements engagés dans la collaboration dans l’Orne publié dans le livre « Les Normands sous l’Occupation » nous permettent de nous faire une idée de leur role

Ce document explique la présence aux Archives de Vincennes, dans le Hand Book de la 2° DB, d’une liste d’adhérents des mouvements de collaboration à rechercher par la sécurité militaire, car susceptibles de nuire, soit 153 noms pour l’ensemble du département.

La Résistance dans l’Orne subira une répression accrue à partir de Juin 1944 menée par les Allemands conjointement avec la Gestapo.

Nombreux furent ceux qui moururent alors, les armes à la main ou sous les balles des pelotons d’exécution …

Un devoir de mémoire s’impose.