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 Un devoir de mémoire

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Pays d'Auge : dernier bastion

 

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Le Pays d’Auge se présente comme un vaste triangle avec une façade maritime qui s’étend de l’estuaire de la Seine, à l’est de Honfleur, jusqu'au l’embouchure de l’Orne et une délimitation, basée sur la géologie et la géographie. Au centre, Lisieux, sa capitale, à mi-chemin, vers le Nord, Pont-1'Evêque. Vers le Sud, Livarot, Vimoutiers, le haut pays dont les collines culminent à 300 m.
Deux fleuves irriguent le pays et drainent les eaux vers la Manche : la Dives et la Touques.

Il fut de tout temps une forteresse naturelle avec ses pentes escarpées. Les romains y dressèrent un camp retranché sur la voie menant de Bayeux à Sées, sur les hauteurs de Quatre Favrils dans la commune de Saint Gervais les Sablons. Pays de nombreuses mottes féodales, l’histoire du Château du Renouard nous permet d’illustrer son rôle pendant les périodes troubles du moyen-âge et des guerres de religion.

Base arrière des troupes du mur de l’Atlantique, terrain d’entrainement, les allemands surent l’utiliser pour contenir au nord, les Canadiens et les Ecossais, au sud les Américains et les Français pendant la fin de la Bataille de Normandie.

Deux cartes permettent de valider ce constat sur la zone septentrionale, la plus active. Nous avons évoqué par ailleurs la stabilisation du front au sud compte tenu de l’arrêt des troupes alliées devant Argentan à compter du 13 août.

La première extraite du livre de Stacey illustre le rôle de la cote 259 sur la commune de Saint Gervais les Sablons.


La seconde montre le positionnement des unités britanniques le 18 août bloquées au Billot et à la Saminière, au-dessus de Livarot.



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