Falaise-Chambois
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Incompréhensions
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12 août 1944 : Arrêt des troupes US à Argentan
Des conséquences non négligeables
Déstabilisation des troupes Américaines et Françaises :
Patton ne comprend pas les ordres.
Le lendemain, il revint à la charge pour obtenir l'autorisation de reprendre la progression, et donna l'ordre aux chefs des 12e, 15e et 20e Corps de se tenir prêts à opérer vers « le nord, le nord-est ou l'est ».
Bradley annonçat sa décision de laisser une partie de ses troupes à Argentan en attendant une liaison avec la « pince » de Montgomery, et, avec le reste, lancer la course pour établir une tête de pont sur la Seine.
Les troupes restées sur place se sentent délaissées ... Pas d'état-major !
Après s'être fait réprimandé par Patton, Leclerc n'aura de cesse de se voir autorisé à foncer avec ses hommes vers Paris insurgé.
Pour les Américains, le moral n'est pas meilleur .. Patton les a abandonnés !
Frustrés, ils ne prendront aucune initiative et respecteront scrupuleusement la nouvelle ligne de démarcation entre Chambois et Bailleul ...
Michel Dufresne :
" Pourquoi donc Bradley avait-il "changé ses chevaux au milieu du gué" ?
Arrêter le XVe corps à Argentan, sembla, à beaucoup de commandants alliés ou allemands, avoir été une erreur tactique, qui empêcha de tirer tout l'avantage de la fragilité des Allemands.
Dans ses mémoires, publiées après sa mort, Patton écrivit : "Cet arrêt était une erreur monumentale..."
Dans son livre : Avec mes Blindés, Maczek n'en pense pas moins : "La ligne de démarcation tracée sur la carte barrait la route au succès complet et devenait ainsi un obstacle insurmontable, bien plus sérieux que la résistance qu'aurait pu opposer l'armée allemande en retraite".
Jugements des Allemands ?
Eberbach
Guderian : "Aucun danger n'était à redouter ... Le 15e Corps pouvait attaquer en direction du nord dans la région à l'est d'Argentan ».
Hausser et Müller déclarèrent en 1946 : "aux environs du 14 août 1944, les Alliés avaient toutes les chances de réussir leur encerclement si les Américains avaient attaqué avec des forces supérieures à deux divisions blindées".
Montgomery pouvait
engager quatre divisions blindées parmi les cinq ci-après
:
— 12° groupe d'Armées : 5° DB US et 2° DB française
et la 3° DB US.
— 21° groupe d'Armées : 4° DB canadienne et 1°
DB polonaise.
Hubert Meyer, ancien chef d'état-major de la 12° SS Panzer : " ... L'on peut concevoir que l'irruption d'une seule division blindée américaine aurait suffi alors pour provoquer l'effondrement des défenses allemandes, permettant aux Canadiens de descendre jusqu'à Argentan".
Ces témoignages justifient la boutade de Patton : Ils se croyaient perdus.
Décision de Bradley ou de Montgomery ?
Bradley aurait pu alors constater que ses subordonnés étaient restés dans les limites de la prudence : Haislip ne s'était déclaré prêt à continuer qu'à condition de recevoir du renfort et Patton avait insisté pour que la progression s'effectue lentement.
Pourquoi Montgomery n'a-t-il pas incité Bradley à monter jusqu'à Falaise ?
Le général Horrocks fournit une explication ...
La transgression de la ligne de démarcation, le 13 août, par le XV° Corps US fut à l’origine de l’ordre d’arrêt de Bradley et non celui de Montgomery … du départ des troupes de Patton vers l’Est … laissant là, la 2° DB.
Le départ des troupes de Patton vers l’Est a failli être bloqué !
Blumenson : General Bradley himself later considered the failure to close the gap a mistake, and he placed the responsibility on Montgomery.
No comment
!
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