Falaise-Chambois
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Allemande : Stratégie |
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En constatant l’échec de la contre-attaque de Mortain et
l’encerclement des forces allemandes autour de Falaise qui la suit,
Von Kluge comprend que la rupture du front Ouest est inévitable.
Entre le 13 et le 18 août, les unités de l’arrière se replient sans problèmes majeurs, principalement de nuit, en évitant toutefois les raids aériens.
55.000 hommes des troupes menacées d’encerclement quittent la poche.
16 août – 11 h 53 : Hitler donne l’ordre de repli pour toutes les unités combattantes sur la Dives… pour préparer une attaque du Panzer-gruppe Eberbach vers le sud-est !
Les messages allemands furent décodés par les Alliés et Montgomery donna l’ordre du rendez-vous de Chambois ... Mais les Américains ne sont pas prêts ...
L'organisation de la retraite se prépare à partir de la forêt de Gouffern, sur un terrain particulier, le Pays d’Auge, parfaitement maîtrisé par l’occupant et mal connu des alliés, notamment des Canadiens, des Ecossais et des Polonais, en avant-garde, qui découvrirent une zone totalement différente de la Plaine de Caen.
17 août :
Tout le secteur autour de Flers a été évacué. II ne reste que peu d'Allemands à l'ouest de l'Orne.
18 août :
Model, nouveau commandant en chef décide d’essayer de rétablir une ligne de front derrière la Touques et d’organiser le retrait des troupes suivant un calendrier précis : "pendant la nuit du 18 août, jusqu'à la route d'Argentan à Falaise ; la nuit du 19 août, derrière la Dives ; la nuit du 20 août, jusqu'à la ligne de la Touques à L'Aigle".
Une course de vitesse est désormais engagée entre fuyards et poursuivants.
Malgré de grandes difficultés de communication, les responsables allemands restent au plus près de leurs troupes pour saisir toute opportunité d'attaque ou de sortie de la Poche.
La pénurie de munitions et d'essence devient d'heure en heure plus critique. Avec les bombardements, toutes les routes sont bloquées par de pitoyables convois.
Model ordonne au II° Corps de Panzers SS de dégager la région de Trun pour rétablir le contact avec la VIIème armée. Magny est organisé en forteresse par les SS pour empêcher la jonction des Canadiens et des Américains ...
19 août :
En dépit de la rapide détérioration de la situation, devenue chaotique, le haut commandement allemand recevait des rapports réguliers en provenance de ses unités.
Hausser et Meindl se proposent de briser l'encerclement ...
20 août :
Le maréchal Model lance sa contre-attaque décidée deux jours plus tôt. Le mauvais temps facilita les contre-attaques allemandes.
Dans la poche, les états-majors des unités encerclées sont sur le terrain, proches de leurs troupes. Le gros de la force allemande encerclée réussit à s'extraire de la poche.
Pendant la nuit, de petits groupes de combat et une multitude de traînards parviennent encore à s'infiltrer entre les lignes alliées.
21 août :
La fuite en masse des Allemands est une mauvaise nouvelle pour les Alliés.
Toute la journée l'artillerie alliée continue à pilonner les allemands restés dans la masse.
Le II° Corps de Panzer S.S. fait un dernier effort pour leur venir en aide en essayant de déloger les polonais de la ligne des crêtes au nord de Chambois, mais ces derniers tiennent bon et quelques soldats seulement cachés dans les fourrés ou dans les bosquets réussissent à rejoindre les Panzer.
Finalement, un bataillon de reconnaissance blindé signala au général Meindl qu'il n'y a plus rien derrière eux. Il décida alors de partir ... tandis qu'à l'est, à 5 heures, le général Mahlmann quitta lui aussi l'autre porte de sortie avec ses fantassins du 353e R.I.
Deux heures plus tard, ils entraient, en même temps dans les lignes du 2° SS Panzer Korps. Les évadés sont de moins en moins nombreux au cours de l'après-midi et, vers 16 h. plus personne.
En fin de journée, les blindés allemands reçoivent l'ordre de décrocher pour rejoindre les restes des deux armées de Model en retraite vers la Seine.
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